Même pas en rêve #1 de Seven

Titre : Même pas en rêve, tome 1 
Auteur : Seven
Editeur : BMR
Prix : 7.99€

Disponible en numérique

Quatrième de couverture :

Danielle et Noah se disputent comme chien et chat depuis leur plus tendre enfance. Une seule règle : tous les coups sont permis !

Mais une nuit ensemble à la fin du lycée rebat les cartes de leur relation.

Dix ans plus tard, des vacances entre amis les oblige à cohabiter dans un chalet en forêt. Danielle est catégorique : rien n’a changé entre eux, et surtout pas cette nuit fatidique, des années auparavant. Danielle déteste toujours autant Noah, avec son flegme naturel et son sourire de diable. Lui aussi, d’ailleurs, ne la supporte pas… n’est-ce pas ?

Mon avis :

Tout d’abord je tiens à remercier le site NetGalley, les éditions BMR et l’auteur Seven car c’est grâce à eux tous, que j’ai pu découvrir ce roman en service presse.
 
Quand j’ai lu la quatrième de couverture, je me suis tout de suite dit, il faut que je lise ce roman, il a l’air méga génial.
Et quelle belle surprise. J’ai adoré l’histoire de Dany et Noah.
 
Nous faisons la connaissance de Dany, âgée de 9 ans. Elle vient d’emménager dans cette ville après la séparation difficile de ses parents. Elle change donc d’école, et lors de son premier jour, elle fait la rencontre de Noah, un petit garçon qui va lui faire vivre l’enfer pendant toute leur enfance.
Mais Dany est une dure à cuire, elle ne se laisse pas faire, et rend coups pour coups.
Et cela durera toute leur scolarité jusqu’à la fin du lycée.
Jusqu’à cette nuit qui a tout changé…
 
Nous retrouvons nos deux protagonistes dix ans plus tard.
En effet, Louise et Clément, leurs meilleurs amis vont se marier. Et quelle belle occasion d’aller tous se ressourcer lors d’une semaine de vacances dans un super chalet dans les bois.
 
Ce séjour sera des plus révélateurs pour notre héroïne qui arrivera plus ou moins à mettre enfin des mots sur les sentiments qu’elle a toujours eu pour notre beau Noah.
 
Quant à lui, Noah, a toujours su ce qu’il voulait, même si avouons-le, il a été super maladroit. Quand on a neuf ans, comment montrer à une petite fille qu’on l’aime bien ? Évidemment, en l’embêtant et en recherchant son attention, mais quand on a dix-huit ans ou vingt-huit, les choses ne sont plus les mêmes, même si les sentiments sont toujours présents et plus forts que jamais.
 
J’ai beaucoup aimé ce premier opus. La narration est uniquement du point de vue de Dany, notre personnage féminin préférée.
Cependant, on arrive facilement à comprendre le comportement et les sentiments de Noah. Clément et Louise, sont eux témoins depuis le départ du jeu de chat et de la souris de leurs amis, et n’hésiteront pas à faire ouvrir les yeux de Dany.
 
La plume de l’auteur est simple, fluide et facile à lire.
On a l’impression que Dany nous adresse directement la parole, c’est très intimiste et j’ai énormément apprécié.
Nous avons également droit à de petits chapitres, ce qui fait que le roman se lit à une vitesse incroyable, c’est addictif et croyez-moi, on ne voit pas les pages défilées.
J’ai hâte de découvrir le second tome. Voir ou tout ça, va mener Dany et Noah.
 
Conclusion :
Un premier opus très prometteur. Un roman #EnnemisToLovers qui nous rend accro. Deux protagonistes qu’on aime et qu’on adore voir se détester. Une romance géniale, qui se déroule sur une décennie. Ainsi qu’une plume fraîche, drôle et facile à lire.

Extraits : 

« Il ne m’en fallait pas plus pour éclater de rire encore une fois. C’était bizarre. Il avait le visage du garçon que je détestais, ses traits, ses attitudes, sa voix… Mais tout ce que je trouvais lourd – son humour un peu beauf, sa façon d’éclater de rire et de s’arrêter en une seconde comme un mauvais comédien, sa manie de se mordre la lèvre inférieure quand il était concentré – ne me hérissait plus les poils. Plus rien ne me connait envie de le gifler…
Et j’oubliai doucement ma peine quand il me taquinait et que ça provoquait mes éclats de rire. J’oubliai qu’on ne s’aimait pas. »
 
« _ On n’est peut-être pas faits pour s’entendre, ajoutai-je avec l’espoir qu’on en reste là.
_ Pourtant, quand on s’y met, ça fonctionne bien, je trouve.
Il ne me regardait pas non plus. Il détaillait les boutons de la télécommande avec un peu trop d’intérêt. Je sentis cette chaleur monter en moi, comme la première fois. Et je n’avais jamais ressenti ça avant lui… no après. C’était étrange, inattendu, perturbant et agréable aussi. Mais surtout terrifiant ! »
 
« Mon corps entier était attiré vers lui comme si j’étais le fer et lui l’aimant. J’étais à deux doigts de craquer et de me rapprocher pour lui voler un baiser. Je sentais le parfum de sa peau, son souffle, il respirait fort. Et, alors que mon cœur pétait les plombs, c’est lui qui bougea le premier. Il se rapprocha jusqu’à ce que nos corps se touchent et tenta de m’embrasser. Mais, dans le noir, il manqua ma bouche et embrassa mon nez. J’explosai de rire, appuyant mon visage dans l’oreiller pour ne pas réveiller tout le monde. Il rit aussi, collant son visage dans mon cou, dans mes cheveux. Sa main remonta dans mon dos alors qu’on était pris d’un fou rire incontrôlable.
C’était l’un des plus beaux moments de ma vie. »
 
« _ Je ne crois pas qu’il faille changer pour vivre ce qu’on a à vivre. Je pense que tout est une question de timing. Et qu’il faut arrêter de vivre aujourd’hui pour hier et commencer à vivre maintenant pour demain. »
 
« Et, alors qu’il me regardait à nouveau, alors qu’il se rapprochait dangereusement jusqu’aà poser ses mains sur le plan de travail de chaque côté de mon corps, m’emprisonnant entre ses bras, mon cœur devenait fou, presque douloureux. Comme une machine cassée, encrassée, que l’ont force à accélérer. Je cherchais déjà une issue sans réussir à le quitter des yeux. Parce qu’il menaçait de m’aimer si bien que je risquerais de le lui rendre. De m’y perdre. »
 
« Je le regardai, désoléé. Il n’avait pas besoin de l’entendre. Sa respiration, son regard trahissaient ses émotions. Je lui faisais du mal. C’était un enfant à la vie parfaite. Aux modèles irréprochables. Un homme incroyable. Qui était tombé sur moi, comme une vague se brise sur les rochers. On avait tous nos blessures. J’étais la sienne. Et je ne savais plus si l’embrasser, si lui répondre et lâcher prise serait bien ou mal. Je pouvais aussi bien le soigner que jeter du sel sur ses plaies. »
 
« Du rire aux larmes. D’hier à demain. De lui à moi. »