Auteur : Lily Haime
Editeur : MxM Bookmark collection Romance
Prix : 5.99€ - 20€
Sortie : 5 Décembre 2018
Disponible en format numérique et broché
Quatrième de couverture :
« Tu as hérité de son rêve de liberté. Et Dieu sait à quel point il brise les cœurs dans cette famille, ce rêve-là... »
En 2018, Emy Callaghan, jeune éditrice à Boston, ouvre le premier de six carnets vieux de plus de vingt ans...
En 1993, Angel Mitchell revint à Harrison, petite ville côtière de Caroline du Nord, fief des Mitchell, l'une des familles les plus puissantes du pays. À vingt-deux ans, sorti major de sa promotion à Harvard, il en est le plus jeune héritier. Destiné à siéger au conseil d'administration de Mitchell Corp, et à épouser la fille du sénateur Preston, son avenir est déjà tout tracé. Il marchera sur les pas de son père, de son grand-père et de tous les Mitchell avant ça. Et s'il a du talent pour l'écriture, s'il remplit les vieux carnets de sa mère de ses nouvelles, c'est pour lui rendre hommage, elle qui écrivait tant de poésies. C'est aussi pour rester proche de lui, de ce garçon qu'il a aimé en secret des années plus tôt. Ce fils de pécheur, ce fils de Masboro Island.
Jay.
À Harrison, dans le sud conservateur, alors que l'homosexualité vient juste d'être retirée de la liste des maladies de l'OMS, alors que l'on parle encore du cancer gay, alors que les centres de conversions sont encore jugés comme une bonne solution, il n'y a aucune place pour les différences. De cet amour, Angel ne garde qu'un vieux polaroid et un soir de pluie qui le hante encore. Le soir où Jay l'a protégé. Le soir où il s'est enfui, caché sous une capuche pour que personne ne puisse le reconnaître. Et si les années ont tissé cette haine envers les Mitchell, envers Angel, Jay ne l'a jamais trahi.
Aujourd'hui Angel voit les murs de son monde se resserrer autour de lui. Il étouffe. Et sa seule liberté reste ces mots qu'il écrit pour Jay.
Et les mots ont un pouvoir...
Les mots sont des ponts pour que d'un monde à l'autre on puisse toujours se retrouver.
« C'est lui, la rose Cherokee. La rose qu'on espère voir le matin, durant cet instant juste avant l'aube, lorsqu'on peut encore tout imaginer. Et tout rêver... »
En 2018, Emy Callaghan, jeune éditrice à Boston, ouvre le premier de six carnets vieux de plus de vingt ans...
En 1993, Angel Mitchell revint à Harrison, petite ville côtière de Caroline du Nord, fief des Mitchell, l'une des familles les plus puissantes du pays. À vingt-deux ans, sorti major de sa promotion à Harvard, il en est le plus jeune héritier. Destiné à siéger au conseil d'administration de Mitchell Corp, et à épouser la fille du sénateur Preston, son avenir est déjà tout tracé. Il marchera sur les pas de son père, de son grand-père et de tous les Mitchell avant ça. Et s'il a du talent pour l'écriture, s'il remplit les vieux carnets de sa mère de ses nouvelles, c'est pour lui rendre hommage, elle qui écrivait tant de poésies. C'est aussi pour rester proche de lui, de ce garçon qu'il a aimé en secret des années plus tôt. Ce fils de pécheur, ce fils de Masboro Island.
Jay.
À Harrison, dans le sud conservateur, alors que l'homosexualité vient juste d'être retirée de la liste des maladies de l'OMS, alors que l'on parle encore du cancer gay, alors que les centres de conversions sont encore jugés comme une bonne solution, il n'y a aucune place pour les différences. De cet amour, Angel ne garde qu'un vieux polaroid et un soir de pluie qui le hante encore. Le soir où Jay l'a protégé. Le soir où il s'est enfui, caché sous une capuche pour que personne ne puisse le reconnaître. Et si les années ont tissé cette haine envers les Mitchell, envers Angel, Jay ne l'a jamais trahi.
Aujourd'hui Angel voit les murs de son monde se resserrer autour de lui. Il étouffe. Et sa seule liberté reste ces mots qu'il écrit pour Jay.
Et les mots ont un pouvoir...
Les mots sont des ponts pour que d'un monde à l'autre on puisse toujours se retrouver.
« C'est lui, la rose Cherokee. La rose qu'on espère voir le matin, durant cet instant juste avant l'aube, lorsqu'on peut encore tout imaginer. Et tout rêver... »
Mon avis :
Je me répète sûrement encore… mais à présent vous savez l’amour
inconditionnel que je porte envers la plume et les romans de Lily Haime, ce n’est
donc pas une surprise de retrouver une chronique sur son nouveau livre sorti il
y a quelques semaines !
En effet, dès l’annonce, j’ai su que j’allais craquer. Lily
est mon autrice préférée.
Je me suis donc jetée dessus et l’ai demandé en service
presse.
Dans 1993, nous rencontrons deux jeunes hommes de quasiment
vingt deux ans, à savoir Angel et Jay.
L’un issu d’un milieu riche et l’autre fils de pêcheur.
Angel vient de sortir major de sa promo à l’université d’Harvard.
Il doit rentrer chez lui à Harrison, avant de poursuivre ses études dans l’université
locale avant d’intégrer le conseil d’administration de l’entreprise familiale « Mitchell
Corp ». Un chemin que son père, son grand-père et son arrière-grand-père
ont suivi, il n’a pas le choix de répéter ce cycle infernal.
C’est un jeune homme beau, très intelligent, mais tellement
malheureux au fond.
Il étouffe, il survit dans un univers qui n’est pas fait
pour lui. Il voudrait être libre comme sa mère l’était.
Il rêve de pouvoir tout envoyer balader et vivre de sa
passion, à savoir l’écriture.
Il a hérité du don de sa mère pour les mots. Mais Angel, est
loyal, bon et ne voudrait surtout pas décevoir son père, même s’il commence
sérieusement à le haïr.
Il obéit et ne bronche pas. Il va terminer ses études, intégrer
le conseil et épouser April.
Jay, lui est un jeune homme libre, confiant, qui en a bavé
et qui en bave encore à cause de son orientation sexuelle. Il est montré du
doigt. Harrison est une petite ville, les habitants sont très conservateurs et
ils n’acceptent pas la différence.
Jay s’en fou royalement, il vit comme il le veut et les gens
peuvent aller se faire voir.
D’ailleurs après l’obtention de son diplôme, il quitte cette
ville pour aller vivre dans la Grosse Pomme (New York).
Jay est en colère contre Angel, l’abandon du jeune homme six
ans plus tôt lui est resté en mémoire et il ne comprend pas celui-ci qui agit
en parfait petit nanti.
Les retrouvailles des protagonistes sont plutôt froides. Mais
l’amour n’a pas dit son dernier mot…
Angel et Jay sont loin d’imaginer la tournure que va prendre
leur histoire.
Angel peut se raconter des idioties, il ne peut pas rester
loin de lui, il est attiré comme un aimant et Jay peut se cacher derrière sa
colère, il en est de même, il a Angel dans la peau !
Leur histoire est très belle. Vraiment très difficile mais
magnifique.
Lily, avec ses mots, sa plume sait nous transmettre toutes
les émotions nécessaires.
On est ébloui par tant de poésie, de tendresse et surtout par
la justesse des sentiments de nos héros.
Un roman qui ne peut pas nous laisser indifférent. On
ressort de ce livre complètement bouleversé, c’est indéniable, Lily est une
magicienne.
Bravo !
Une romance douce, belle et réelle. Les personnages sont
adorables, touchants et tellement réalistes. On vit avec eux à travers les
pages. C’est incroyable !
Tout est parfait dans ce premier opus. L’histoire, l’univers,
la plume, les persos principaux et secondaires. Rien n’est laissé au hasard. Un
énorme coup de cœur !
Conclusion :
Une fois de plus je suis sans mot devant un tel chef d’œuvre.
Lily est très douée avec les mots. Ce roman est incroyable, par sa justesse,
son réalisme et surtout par l’histoire qui y est comté.
Lancez-vous ! On se dit rendez vous en Avril pour la fin
de ce dyptique 😉
Extraits :
« Je n’avais jamais pensé rencontrer quelqu‘un qui
plongerait dans un livre comme on saute dans un Nouveau Monde. Je croyais qu’il
n’y avait que ma mère qui le faisait. Et lui. Lui, le faisait aussi. »
« N’oublie jamais de voler, mon ange. N’oublie jamais
de voler si haut, que tu n’auras peur que d’une chose, devoir atterrir un jour. »
« Quand il me regardait comme ça, je pouvais tout
faire, tout exiger. Quand il me regardait comme ça, j’étais prêt à tout accepter.
Il n’y avait plus ni honte, ni regret. »
« _ Tu es tombé amoureux des dizaines de fois, Angel, m’assena
Miki. Des dizaines de fois.
Je baissai la tête et fermai les yeux.
Je t’en prie, Miki, tais-toi.
Évidemment, il ne m’écouta pas.
_ La première fois, tu avais quinze ans. La dernière, c’était
il y a quelques mois. Et tu veux que je te dise ?
_ Non, sifflai-je.
_ À chaque fois, continua-t-il quand même, c’était de Jay.
Tu es tombé amoureux à l’instant même où tu l’as vu, au lycée. Tu es tombé
amoureux à chaque fois que tu le croisais, en revenant de l’internat à
Charlotte ou plus tard, de Harvard. Et combien de fois, encore, pour que tu le
comprennes enfin ?
Je serrai ma portière de toutes mes forces.
_ Tu crois vraiment que j’ignore à quel point je l’aime ?
_ Non, rétorqua-t-il vivement. Je crois que tu refuses de
voir à quel point, lui, t’aime. Je crois que tu refuses de voir que c’est lui
ta seule chance. »
« _ Quand je suis avec toi, j’ai envie de rêver, Jay. »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire