Auteur : Kylie Scott
Editeur : Collection Émoi
Prix : 12.90€
Disponible en format broché et numérique
Quatrième de couverture :
Quand son petit frère perd tout intérêt pour les rencontres en ligne, Joe Collins, le barman à la barbe si sexy, a seulement l'intention de se connecter à son compte pour le fermer.
Jusqu'à ce qu'il lise ce qu'elle a écrit.
Alex Parks est amusante, gentille, et à peu près tout ce qu'il recherche chez une femme. En un rien de temps, ils correspondent par emails, s'avouant leurs plus sombres secrets... sauf celui qui importe vraiment.
Et lorsqu'il s'agit de l'amour, mieux vaut être franc que de s'enliser dans un mensonge.
Mon avis :
Quel
plaisir de retrouver la plume de Kylie Scott.
J'ai
adoré sa saga Stage Dive et plus qu'aimé le premier opus de Dive
Bar, donc c'est avec une certaine impatience que je me suis jetée
sur ce deuxième roman.
Je
peux déjà vous dire que je l'ai préféré au premier tome.
En
effet, ce second volet est un cran au dessus de son prédécesseur.
Kylie
Scott a une écriture super addictive, dès qu'on se plonge dans son
univers, on veut connaître la toute fin, comment tout cela va
pouvoir se terminer pour ses personnages qui vivent avouons le des
situations des fois très embarrassantes...
Joe
et Alex ont su me toucher.
Je
les ai trouvés très attachants, on se prend d'affection pour eux.
Joe,
qui a toujours été dans l'ombre de son frère Eric, et Alex qui a
été victime de harcèlement scolaire et qui a un certain blocage
social.
Autant
Joe est entouré par sa famille et ses amis, qu'Alex, elle n'a que sa
meilleure amie, Valérie, et Marty (oui, l'écureuil qui a élu
domicile dans l'arbre qui fait face à son appartement, elle le
considère comme un ami, c'est vous dire...)
Poussée
par les conseils de Val, elle décide de débarquer à Cœur d'Alène
pour enfin rencontrer Eric, le jeune homme avec qui elle discute
depuis quelques mois maintenant et pour qui elle s'est prise
d'affection.
Quel
choc, quand en arrivant, elle découvre que finalement Eric ne lui a
jamais envoyé d'e-mails mais que c'est Joe, son frère, qui
correspondait avec elle...
Blessée
dans son égo, elle décide de partir sur le champ, d'oublier cette
malheureuse histoire et de tirer un trait définitif sur Joe, alias
le Yéti
Mais
elle n'avait pas prévu de tomber malade et de choper une grippe de
la mort.
Commence
alors une très belle histoire d'amitié entre nos deux protagonistes
que tout oppose mais pas tellement...
J'ai
beaucoup aimé l'évolution de leur relation, certes ils ont
communiqués pendant des mois, mais on les voient vraiment
ré-apprendre à se connaître, à se dévoiler l'un à l'autre, et
c'est très beau.
Ce
roman vous fera passer par diverses émotions.
On
rit, on doute, et on avance en même temps que nos personnages.
Et
surtout, on a une intervention de notre cher et tendre Mal Ericsson
des Stage Dive !
Oui,
il est encore là et quel bonheur de retrouver son humour et ses
répliques tordantes.
Bref,
j'ai tout aimé ! Joe et Alex vont me manquer mais j'ai hâte de
pouvoir les retrouver dans le tome suivant consacré à Erci !
Conclusion :
Un
deuxième opus meilleur que son prédécesseur. Des personnages
attachants, Un roman plein d'humour. Et une plume ultra addictive.
Je veux lire la suite !
LECTURE AGRÉABLE
4/5
Extraits :
« ...
_ Joyeux anniversaire, Eric ! lançai-je avec un sourire tremblant à la fois de nervosité et de joie.
_ Merci.
J'éclatai d'un rire très légèrement hystérique.
_ Je n'arrive pas à croire que je sois vraiment là.
Ses magnifiques yeux vert émeraude me fixèrent avec incrédulité.
_ Alors... surprise ! M'exclamai-je.
_ Hum... (Il marqua une pause avant de me dévisager en humectant ses lèvres parfaites.) On se connaît ?
Le monde se figea.
_ Pardon ?
Un gloussement masculin, mais très distinctement mal à l'aise.
_ On s'est déjà rencontrés ?
_ Joyeux anniversaire, Eric ! lançai-je avec un sourire tremblant à la fois de nervosité et de joie.
_ Merci.
J'éclatai d'un rire très légèrement hystérique.
_ Je n'arrive pas à croire que je sois vraiment là.
Ses magnifiques yeux vert émeraude me fixèrent avec incrédulité.
_ Alors... surprise ! M'exclamai-je.
_ Hum... (Il marqua une pause avant de me dévisager en humectant ses lèvres parfaites.) On se connaît ?
Le monde se figea.
_ Pardon ?
Un gloussement masculin, mais très distinctement mal à l'aise.
_ On s'est déjà rencontrés ?
_
Eric..., le grondai-je gentiment.
...
_ Mais qu'est-ce que tu racontes ? non, je ... merde. Joe m'a aidé à ouvrir ce foutu compte et ensuite je l'ai totalement oublié. J'en avais pas besoin. Alors j'ai dit à Joe...
Silence.
... »
...
_ Mais qu'est-ce que tu racontes ? non, je ... merde. Joe m'a aidé à ouvrir ce foutu compte et ensuite je l'ai totalement oublié. J'en avais pas besoin. Alors j'ai dit à Joe...
Silence.
... »
« _
On peut discuter de tout sans s'inquiéter d'être jugés ou trahis.
Ces derniers mois, tu étais la chose qui me permettait de ne pas
péter les plombs.
J'avançai le plus vite possible pour essayer de lui échapper. Mais rien à faire.
_ Putain. Je t'avais dit que c'était une mauvaise idée de se rencontrer.
Je m'arrêtai net.
_ Attends... Je rêve ou tu rejettes la faute sur moi ?
_ Non, grogna-t-il. J'essaie de te faire comprendre un truc.
_ Et quoi donc ?
L'eau dégoulinait de sa barbe et imbibait son T-shirt déjà collé contre son corps. Je soupçonnais que le style « trempé par l'orage » lui allait mieux qu'à moi. Même à la lumière des réverbères, on voyait qu'il était costaud et affûté. un grand gaillard. Aussi baraqué que son frère était fin.
_ Ce que je veux dire, c'est que notre amitié vaut le coup d'être sauvée. Et aussi que je sais que jamais tu m'aurais adressé la parole si je n'avais pas mis la photo d'Eric. Je me trompe ?
_ Nous ne le saurons sans doute jamais.
_ Ben voyons...
_ Va te faire voir ! éructai-je en lui enfonçant un doigt dans le torse. Tu m'as menti. Encore et encore. Tu m'as laissée croire que tu étais quelqu'un d'autre. C'est ça l'amitié, pour toi ? Tu peux mettre ça sur le dos de ton manque de confiance en toi, la solitude, une rivalité entre frères, ce que tu veux. Je m'en tape. C'est toi qui as décidé de faire ça. Pas moi. Toi. Fin de l'histoire. »
J'avançai le plus vite possible pour essayer de lui échapper. Mais rien à faire.
_ Putain. Je t'avais dit que c'était une mauvaise idée de se rencontrer.
Je m'arrêtai net.
_ Attends... Je rêve ou tu rejettes la faute sur moi ?
_ Non, grogna-t-il. J'essaie de te faire comprendre un truc.
_ Et quoi donc ?
L'eau dégoulinait de sa barbe et imbibait son T-shirt déjà collé contre son corps. Je soupçonnais que le style « trempé par l'orage » lui allait mieux qu'à moi. Même à la lumière des réverbères, on voyait qu'il était costaud et affûté. un grand gaillard. Aussi baraqué que son frère était fin.
_ Ce que je veux dire, c'est que notre amitié vaut le coup d'être sauvée. Et aussi que je sais que jamais tu m'aurais adressé la parole si je n'avais pas mis la photo d'Eric. Je me trompe ?
_ Nous ne le saurons sans doute jamais.
_ Ben voyons...
_ Va te faire voir ! éructai-je en lui enfonçant un doigt dans le torse. Tu m'as menti. Encore et encore. Tu m'as laissée croire que tu étais quelqu'un d'autre. C'est ça l'amitié, pour toi ? Tu peux mettre ça sur le dos de ton manque de confiance en toi, la solitude, une rivalité entre frères, ce que tu veux. Je m'en tape. C'est toi qui as décidé de faire ça. Pas moi. Toi. Fin de l'histoire. »
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