Auteur : N.R Walker
Editeur : MxM Bookmark
Prix : 17€
Disponible en format broché et numérique
Quatrième de couverture :
Avant que Travis n’arrive sur le pas de sa porte, Charlie vivait une vie très solitaire.
Il s’était lui-même entouré de cet isolement : huit cent dix mille hectares de terre rouge, de soleil brûlant et de solitude. Six mois plus tard, l’hiver s’est installé sur le désert et Charlie a trouvé la vie dont il n’avait jamais osé rêver. Mais vivre et travailler ensemble, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept, pendant six mois d’affilée, cela commence à leur peser.
Charlie est un homme très, très têtu, qui a tendance à avoir beaucoup plus de conversations dans sa tête que ce qui sort réellement de sa bouche, alors que Travis n’a aucun problème à énoncer à voix haute ce qu’il pense.
Et même s’ils essayent de communiquer, se démènent pour faire la différence entre ce dont ils ont envie et ce dont ils ont besoin, Charlie réalise qu’il repousse peu à peu Travis, et semble incapable de s’en empêcher.
Lorsque cela en vient au point où Travis doit décider de partir ou de rester, la décision ne leur appartiendra peut-être même pas, au final.
Mon avis :
C’est avec une immense joie que j’ai retrouvée Charlie et
Travis.
En effet, j’avais dû les laisser après la fin du premier tome
« Au cour de Sutton Station » que j’ai eu la chance de lire en
octobre 2016.
À cette époque, je ne savais pas encore si le tome suivant
serait sur notre petit couple adoré ou alors un tome compagnon.
J’ai donc été très heureuse de pouvoir les retrouver et voir
où ils en sont six mois plus tard…
Oui, six longs mois se sont écoulés depuis que nous avons
laissés notre cher duo.
On les retrouve à Sutton Station, accompagné de George, Ma et
tous les autres juste avant l’hiver…
Charlie est fidèle à lui-même. Il n’arrive toujours pas à
croire que Travis est resté en Australie, avec lui, pour lui. Il n’arrive pas à
comprendre pourquoi Trav’ l’aime et souhaite rester près de lui.
Il est donc distant et de mauvaise humeur la plupart du
temps, ce qui blesse énormément Travis et laisse une ambiance pourrie dans la
station…
Ma, comme toujours, essaye de remettre notre grand gaillard
sur le bon chemin, mais il reste néanmoins très buté !
Un jour, tout bascule… Travis reçoit une lettre du
gouvernement de l’immigration australien…
En effet ; son visa arrive à terme et il doit retourner
vivre en Amérique.
Charlie n’en revient pas, on va lui enlever son Travis, l’amour
de sa vie…
Il ne peut pas laisser une telle chose se produire ! Hors
de question, ils vont se battre.
Durant la première partie du livre, j’ai eu envie d’entrer
dans le roman pour avoir l’occasion de secouer Charlie comme un prunier, il est
tellement borné et c'est énervant.
Travis a beau essayé de le rassurer le plus possible
concernant son amour pour lui, rien n’y fait, il en doute constamment.
Travis reste très fort et courageux face à son compagnon bourru,
chapeau, plusieurs auraient claqué la porte depuis un bail.
L’énorme point positif du roman, est le coming
out de Charlie.
Une fois qu’il réalise qu’on peut lui enlever Travis, que
tout peut basculer et qu’il peut du jour au lendemain redevenir cet homme
solitaire, distant et froid, il devient déterminé et ne renoncera pas.
Il est prêt à tout, Travis restera avec lui et ne partira
nulle part !
Charlie apprend énormément lors de cet opus, et quelle joie
de voir le personnage faire de réels efforts et de réaliser l’immense évolution
de celui-ci.
Travis, lui, est toujours drôle, intelligent et surtout il
ose s’affirmer et n’hésite pas à envoyer balader son amant.
Les personnages secondaires sont toujours présents et c’est
un bonheur de les voir, on découvre plus de choses sur les employés de la
station.
Ma, est toujours de bons conseils. J’aime cette femme. Elle
est d’une grande aide pour notre Charlie et surtout c’est une partie de l’âme
de ce roman, je pense que ce ne serait pas le même sans elle.
Conclusion :
Une histoire qui se poursuit dans le temps, avec quelques
péripéties. Une évolution du personnage principal incroyable. Un couple mignon,
soudé et amoureux. Les personnages secondaires toujours attachants. Hâte de
découvrir le tome suivant !
COUP DE COEUR
5/5
Extraits :
« Où un
pseudo-professeur de catéchisme essaye de pratiquer un exorcisme sur Travis
dans la rangée sept »
« Ce n’est pas un
retour à la réalité. C’est un coup de poing en plein cœur »
« Ce ne sera pas le
dernier rassemblement de Travis. Il n’a pas vu le printemps dans le désert,
donc il ne peut pas partir, d’accord ? »
« Quatre semaines plus
tard. Quatre putains d’interminables semaines, du style « c’était pas
comme ça sans lui, avant » ! »
« _ Qu’est ce que c’est que ça ?
_ Tu as acheté un four à pizza ? s’écria-t-il en
descendant les marches du porche.
J’ignorai sa question.
_ C’est un autre kangourou ?
Il ignora la mienne.
_ Sérieusement ? Ce truc est énorme ! Je ne veux
même pas savoir combien ça a couté, marmonna-t-il. Bon Dieu, Charlie. Est-ce que
tu as acheté ça pour moi ?
_ Travis, dis-je aussi calmement que possible.
Tout le monde nous regardait.
_ Est-ce que tu tiens un autre bébé kangourou ?
Il baissa les yeux sur le sweat-shirt enroulé et secoua la
tête.
_ Non, dit-il simplement.
Puis il se mit à sourire et se dirigea vers moi. Il écarta
délicatement le sweat-shirt et je découvris un gros nez brun et plat, et de
minuscules petits yeux en train de me regarder.
C’était un bébé wombat.
Bordel.
De.
Merde.
_ Oh, Travis. Non, non, non. Est-ce que tu sais le genre de
dommage que ça cause ? demandai-je. Ça creuse des trous. Des gros trous.
Le genre de trous qui détruisent les fondations d’une maison. Et ça mord !
_ Mais sa maman est morte, dit Trav, avec ses yeux bleus
brillants et son sourire désarmant. Et il est vraiment mignon. Je l’ai nommé « Nugget »
Oh non, il l’avait déjà nommé.
_ Tiens, dit-il en me tendant le bébé wombat emmailloté.
Tiens-le. Je veux voir ce four.
Je baissais les yeux sur ce « Nugget ». Son petit
nez s’agitait et il cligna des yeux.
_ Ne me regarde pas comme ça.
George éclata de rire près de moi et me tapota l’épaule.
_ Ouais, c’est bien ce que je pensais.
Je levai les yeux et vis que tout le monde me souriait
_ Ce n’est pas drôle »
Ca me tente énormément ! Je note :)
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